Presse Maroc : le journal pour tous les Marocains

  • Jan 01, 0001

presse maroc journal quotidien

Presse Maroc est un journal quotidien lu par environ 40% des marocains. Il présente les actualités nationales et internationales ainsi que de nombreuses informations pratiques. Il ne coûte que 5 DH et la plupart des marocains se le font livrer à domicile ou vont le chercher chez leur buraliste le matin. Découvrez ce journal que les marocains affectionnent particulièrement.

Histoire du journal

Mohammed Dehaibi grandit dans une famille d’intellectuels à Tanger. Son père était juge et sa maman professeur à l’université. Passionné depuis tout jeune par l’écriture, il entreprit des études de journalisme qu’il finalisa en Belgique avec brio.

Dès son retour au Maroc, il travailla comme pigiste dans un journal local, puis monta très vite les échelons jusqu’à devenir rédacteur en chef du journal en quelques années. Mais, Mohammed souhaitait créer quelque chose de plus personnel.

Il quitta son entreprise et décida de fonder Presse Maroc, un quotidien national en 2009. Plus de 10 ans après, Presse Maroc est reconnue comme un journal de qualité par les marocains et se vend chaque jour à des milliers d’exemplaires. Presse Maroc emploi un peu plus de 300 personnes dans le pays.

Les différentes rubriques

  • Actualités internationales

Sans influences politiques particulières, Presse Maroc retrace l’actualité internationale quotidienne. Economie, écologie, sciences, culture, société, aucuns sujets n’échappent aux rédacteurs du journal.

  • Actualités nationales

Les marocains ne manqueront aucunes informations de ce qui se passe dans le pays puisque des reporters sont situés dans toutes les grandes villes du Maroc et ils photographient, font des interviews, des enquêtes et des sondages sur divers sujets d’intérêts nationaux.

  • Météo

Que vous soyez au sud ou au nord du Maroc, la température n’est jamais la même et les marocains apprécient de connaitre la météo des jours à venir. Presse Maroc propose chaque jour une prévision météo très précise sur les trois jours suivants.

  • Sports

Nous le savons tous, les marocains sont de grands fans de lecture sportive. Que ce soit sur nos équipes ou joueurs nationaux ou même les grands championnats internationaux, Presse Maroc assure des articles construits sur l’actualité du sport au Maroc et dans le monde.

Le football et la Coupe du Monde, le basketball et la NBA, le cyclisme et le Tour de France, le journal vous promet des articles de qualité qui aideront certainement les joueurs de paris sportifs.

  • Cinéma

Que vous préfériez les films romantiques, les westerns ou les thrillers, vous retrouverez l’actualité cinématographique dans cette rubrique. Les films à l’affiche, les films à venir et même des critiques de films et les sorties DVD du moment.

  • Digital et technologie

Cette rubrique regroupe les différentes avancées technologiques créé dans le pays ou dans le monde. Presse Maroc publie également certains articles en exclusivité sur le web et invitent ses lecteurs à rejoindre la communauté online en publiant de courts extraits des articles dans cette rubrique.

Cet article vous a peut-être donné envie de découvrir ce quotidien national. Si tel est le cas, n’hésitez pas à demander Presse Maroc à tous les buralistes au Maroc.

La presse marocaine à l'épreuve des défis du XXIe siècle

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La presse marocaine est un secteur dynamique et diversifié, qui reflète la richesse et la complexité de la société marocaine. Elle se compose de plus de 200 titres, dont une soixantaine de quotidiens, répartis entre la presse écrite, la presse en ligne, la presse audiovisuelle et la presse spécialisée.

Elle couvre tous les domaines de l'actualité, de la politique à l'économie, en passant par la culture, le sport, la société et l'environnement. Elle s'exprime en plusieurs langues, notamment l'arabe, le français, l'amazigh et l'anglais.

Mais la presse marocaine fait aussi face à de nombreux défis, qui menacent son indépendance, sa crédibilité et sa pérennité. Ces défis sont de nature politique, économique, sociale et technologique. Ils nécessitent une adaptation constante et une réforme profonde du secteur.

Les défis politiques

Le premier défi politique auquel est confrontée la presse marocaine est celui de la liberté d'expression. Malgré les avancées réalisées depuis le début des années 2000, notamment avec la promulgation de la nouvelle Constitution en 2011 qui garantit le droit à l'information et à la communication, la presse marocaine reste soumise à des pressions et à des entraves qui limitent son exercice.

Ces pressions peuvent prendre la forme de poursuites judiciaires, de sanctions administratives, de censure, d'intimidation ou d'autocensure. Elles visent souvent à empêcher la presse de traiter de sujets sensibles, tels que le Sahara occidental, le Palais royal, l'islamisme ou les droits de l'homme.

Le deuxième défi politique est celui de la pluralité et de la diversité des opinions. La presse marocaine est souvent accusée d'être polarisée entre deux tendances : une tendance proche du pouvoir, qui relaie la voix officielle et défend les intérêts du régime ; et une tendance critique, qui conteste le pouvoir et revendique plus de démocratie et de justice sociale.

Cette polarisation peut nuire à la qualité du débat public et à la représentativité des différentes sensibilités de la société marocaine. Elle peut aussi favoriser la propagation des fake news et des discours de haine.

Les défis économiques

Le premier défi économique auquel fait face la presse marocaine est celui de sa viabilité financière. La presse marocaine souffre d'un manque chronique de ressources, qui compromet sa capacité à produire une information de qualité et à investir dans le développement.

Les sources de revenus traditionnelles, comme les ventes et la publicité, sont en baisse constante depuis plusieurs années.

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a aggravé cette situation, en entraînant une chute drastique des recettes publicitaires et une diminution du lectorat.

La presse marocaine doit donc trouver de nouveaux modèles économiques, qui lui permettent de diversifier ses sources de financement et de fidéliser son audience.

Le deuxième défi économique est celui de la concurrence. La presse marocaine doit faire face à une concurrence accrue sur le marché de l'information, tant au niveau national qu'international.

Au niveau national, elle doit rivaliser avec les chaînes de télévision et les radios privées, qui disposent d'une plus grande audience et d'une plus grande influence.

Au niveau international, elle doit affronter les médias étrangers, qui couvrent l'actualité marocaine avec des moyens plus importants et une plus grande liberté.

La presse marocaine doit donc renforcer sa compétitivité, en améliorant sa qualité éditoriale et en se différenciant par son identité et sa valeur ajoutée.

Les défis sociaux

Le premier défi social auquel est confrontée la presse marocaine est celui de sa responsabilité sociale. La presse marocaine a un rôle essentiel à jouer dans la promotion des valeurs de la démocratie, de la citoyenneté, de la tolérance et du respect des droits de l'homme.

Elle doit aussi contribuer à l'éducation, à la sensibilisation et à la mobilisation des citoyens sur les enjeux majeurs de la société marocaine, tels que le développement durable, la lutte contre la pauvreté, l'égalité entre les sexes ou la jeunesse.

La presse marocaine doit donc assumer sa responsabilité sociale, en respectant les principes déontologiques du journalisme et en s'engageant dans des actions de solidarité et de proximité.

Le deuxième défi social est celui de la représentativité sociale. La presse marocaine doit refléter la diversité et la complexité de la société marocaine, dans toute sa richesse et sa pluralité. Elle doit donner la parole à toutes les catégories sociales, à toutes les régions, à toutes les langues, à toutes les cultures et à toutes les opinions.

Elle doit aussi valoriser les réussites et les initiatives des Marocains, qui contribuent au progrès et au rayonnement du pays. La presse marocaine doit donc renforcer sa représentativité sociale, en adoptant une approche inclusive et participative.

Les défis technologiques

Le premier défi technologique auquel fait face la presse marocaine est celui de la transition numérique. La presse marocaine doit s'adapter aux mutations technologiques qui bouleversent le secteur de l'information, en termes de production, de diffusion et de consommation.

Elle doit tirer profit des opportunités offertes par le numérique, qui lui permettent d'élargir son audience, d'innover dans ses formats, de renforcer son interactivité et de personnaliser son offre.

Elle doit aussi faire face aux risques liés au numérique, tels que la fragmentation de l'attention, la désinformation ou la cybercriminalité. La presse marocaine doit donc réussir sa transition numérique, en se dotant des compétences, des outils et des stratégies nécessaires.

Le deuxième défi technologique est celui de l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle est une technologie qui permet aux machines d'effectuer des tâches qui requièrent normalement de l'intelligence humaine, comme le traitement du langage naturel, la reconnaissance visuelle ou l'apprentissage automatique.

L'intelligence artificielle peut avoir un impact positif sur la presse marocaine, en lui offrant des solutions pour améliorer sa performance, sa productivité et sa créativité.

Elle peut aussi avoir un impact négatif sur la presse marocaine, en remplaçant les journalistes par des robots, en biaisant l'information ou en menaçant l'éthique professionnelle. La presse marocaine doit donc apprivoiser l'intelligence artificielle, en exploitant ses potentialités et en maîtrisant ses limites.

Le mot de la fin

La presse marocaine est un acteur clé de la vie publique et du développement du pays. Elle est confrontée à des défis majeurs, qui exigent une vision stratégique et une volonté collective.

Elle doit se réinventer sans cesse, pour répondre aux attentes et aux besoins des citoyens. Elle doit aussi se réaffirmer comme un pilier de la démocratie, un vecteur de progrès et un facteur d'unité.